En janvier 2021, nous avons demandé par mail à d'anciens élèves de nous remplir un questionnaire pour informer les élèves de terminale. Après un bref descriptif de leur parcours ils devaient répondre aux trois questions :

Que vous a apporté votre expérience en Classe Préparatoire ?

Comment décririez-vous l’ambiance de travail et de vie pendant ces deux (ou trois) années ?

Quels conseils donneriez-vous à un élève de terminale qui envisage cette formation ?

Voici pêle-mêle leurs réponses

Anna a intégré l'EDHEC en 2019

Suite à mon baccalauréat ES, j'ai choisi la voie de la Classe Préparatoire ECE d'Ozenne pour intégrer une Grande École. Après avoir étudié 2 ans, j'ai passé les concours et ai intégré l'EDHEC Business School en 2019. Je suis actuellement en Master 1 en filière Business Management sur le campus de Lille et serais diplômée en 2023. L'expérience en CPGE m'a permis de développer ma persévérance. J'y ai appris que rien ne se faisait tout seul et qu'avec du travail et de la motivation tout était possible. Ces 2 années m'ont également permis d'acquérir des méthodes efficaces et une capacité à supporter une charge de travail élevée ce qui n'est pas négligeable au sein d'un Programme Grande École et encore moins au sein d'une entreprise. L'ambiance de travail au lycée Ozenne est très stimulante. On y trouve de la compétition saine qui donne envie de se surpasser mais surtout beaucoup d'entraide au sein des élèves, créant une bonne dynamique de travail. En plus de ça, les professeurs sont très à l'écoute et toujours présents pour nous motiver et nous aider à atteindre nos objectifs.Si vous voulez faire une Classe Préparatoire, foncez, donnez vous à fond et n'oubliez pas que ces 2 ou 3 années de travail seront récompensées par les résultats aux concours !

Sarah a intégré NEOMA ROUEN

Descriptif du parcours : Je m’appelle Sarah et je suis arrivée en prépa ECE après un bac ES et j’ai choisi la prépa car je ne savais pas quoi faire plus tard, donc ça me laissait 2 ans de plus pour réfléchir tout en ayant une plus grande culture générale et en améliorant ma capacité de travail. Aujourd’hui, je suis en M1 à Neoma Rouen et j’effectue mon stage dans une entreprise de bière artisanale.

Que m’a apporté mon expérience en classe préparatoire : Elle m’a appris à mieux me connaître, par exemple je sais que ce qui me correspond le mieux est de travailler au dernier moment pour me sentir dans une période de rush. Cela m’a aussi permis de développer ma culture générale et mon organisation. Enfin elle m’a apporté de supers copains !!!

Ambiance de travail et de vie : j’ai largement préféré la deuxième année que la première, car on voit le bout du chemin et on sait que l’on ne travaille pas seulement pour les DS mais surtout pour les concours. Il y avait de l’entraide, le mieux étant de trouver des gens qui nous sont complémentaires, pour qu’on puisse tous s’aider dans des matières différentes. Au niveau ambiance de vie il y a bien sûr des hauts (par exemple lorsque l’on va au Biergarten) et des bas (par exemple lorsque l’on a 4,78 en DS de maths) mais globalement je ne regrette pas d’avoir fait une prépa.

Conseils pour un élève de terminale : ne pas trop se poser de questions, quoi qu’on fasse après la prépa, ce ne sont pas 2 années de perdues ! Et surtout, relativiser pendant la prépa, deux ans ce n’est pas si long que ça !

Hugo a intégré KEDGE en 2019

Après avoir passé mon bac ES au lycée Pardailhan à Auch dans le Gers, j’ai été accepté en ECE au lycée Ozenne. 

La prépa est assurément une expérience qui marque et qui change notre vision des choses. Je pense que tout le monde ressent différemment cette expérience et si certains se rendent compte (généralement assez rapidement) que cela ne leur correspond pas, si vous êtes déterminé et sérieux, il n’y a pas de raison que cela se passe mal. Ce que je retiens de mon expérience prépa est surtout une organisation et une méthode de travail extrêmement utile pour mon futur. Etant un élève n’ayant travailler que très peu au lycée, j’ai personnellement eu du mal à simultanément rattraper mon retard et assimiler les nombreuses nouvelles notions, cela nous pousse à trouver rapidement un rythme et une méthode de travail efficace sous peine d’être totalement perdu. Je suis arrivé en prépa car je voulais me « challenger » et je n’ai pas été déçu ! Aujourd’hui, avec ces deux années derrière moi, je me rends compte de l’avantage que donne la prépa au quotidien avec mes camarades d’école de commerce qui viennent d’IUT, de BTS ou de licence par exemple, qui ont plus de mal à s’organiser ou qui n’ont pas « l’efficacité » que nous a appris la prépa.

L’ambiance de vie en prépa est vraiment différente de ce qu’on m’avait présenté au lycée. On m’avait donné l’image de groupes très compétitifs, avec peu d’entraide et allant même jusqu’à donner de faux cours pour que les autres élèves échouent, c’est tout l’inverse que j’ai vécu. L’ambiance générale est très bonne à Ozenne, étant tous dans le même bateau, on se sert les coudes et on ne compte plus les rendez-vous en groupe à la salle d’étude ou à la Bibliothèque Universitaire. Cependant, il est vrai que la dose de travail est énorme et qu’il sera peut être nécessaire de faire quelques « sacrifices » dans sa vie sociale. Etant quelqu’un qui ne sort pas énormément, cela ne m’a pas dérangé plus que ça, d’autant plus que j’arrivais à m’organiser pour faire un match de football tous les samedis soir, ce qui m’a personnellement beaucoup aidé mentalement car je pense qu’il est nécessaire d’avoir une activité pour se vider la tête le week-end. En revanche, je peux comprendre que pour certaines personnes qui aiment sortir beaucoup, le rythme soit un peu plus difficile à vivre. 

Si j’avais un conseil à donner à un élève de terminale étant intéressé par la prépa cela serait de bien se préparer. Le retard peut s’accumuler très rapidement en prépa et il est essentiel de toujours être à fond pour éviter cette situation, et ce, dès le départ. Il est donc important de bien préparer les DM, de bien lire les œuvres demandées,… pendant les vacances d’été. De plus, je conseillerai de ne pas hésiter, il est possible en passant par d’autres filières d’arriver en école de commerce mais je reste persuadé que l’expérience prépa n’a que très peu d’équivalents et même si cela a été dur, je ne regrette absolument pas mon choix. Je pense qu’il est néanmoins nécessaire de s’assurer que c’est vraiment ce que l’on veut faire et d’avoir une personnalité « compatible » avec la prépa : la motivation et le sérieux sont pour moi les deux prérequis indispensables à la prépa.

Louis a intégré l'ESCP en 2019

Je m'appelle Louis, j'ai 21 ans et je suis de Toulouse. J'ai obtenu un bac ES au lycée Saint-Sernin avant de changer de rue pour aller en CPGE ECE à Ozenne (entre 2017 et 2019). J'ai ensuite passé les concours et intégré l'ESCP au sein de laquelle je suis en cours de cursus aujourd'hui (master 1).

Si je devais résumer ce que m'a apporté la classe préparatoire, je dirais que c'est une grande capacité de travail tout d'abord. Je pense que c'est ce qui est le plus évident quand on en sort et qu'on reprend (assez brutalement) un rythme de vie "normal". On se rend compte qu'on a passé deux années à travailler énormément et je pense que cette capacité de travail nous restera toute notre vie. Après il y a les aspects "classiques" de la rigueur, de la rapidité de travail qui sont à mon sens également vrais. Un autre point important pour moi est la capacité de mener à bien une présentation orale: le fait d'avoir fait énormément de colles (notamment en économie ou culture gé) m'a aidé à être très à l'aise sur ce type d'exercice. Pour donner un exemple plus concret cela peut aider pour les entretiens d'embauches qui sont un exercice qui s'en rapproche en quelque sorte. Enfin, je dirais que la prépa a renforcé mon imperméabilité au stress car on y est assez exposé dès l'entrée en prépa, puis on s'y habitue et donc quand on en sort, en tout cas pour ma part, on y est bien plus résistant.


Pour ce qui est de l'ambiance de travail, je dirais tout d'abord qu'on tisse des liens forts avec les autres élèves de la classe et c'est important pour traverser ces deux ou trois années qui sont malgré tout exigeantes. Mais donc le souvenir que j'en ai personnellement est qu'on travaillait beaucoup certes mais on passait notre temps ensembles du lundi au samedi et on rigolait bien. Je pense quand même que ce ressenti dépend de chacun, d'à quel point on est affecté par le stress etc. Mais en tout cas, à Ozenne les professeurs sont exigeants mais pas méchants, de même qu'il n'y a pas de compétition entre élèves et donc il est possible de s'y sentir bien.


Je pense qu'il est assez dur de s'imaginer ce qu'est la classe préparatoire quand on est en terminale, l'écart est assez important et on ne peut pas dire d'avance si on va bien la vivre, si on va s'y épanouir ou y réussir. Mais donc si vous êtes motivés n'hésitez pas, d'autant plus à Ozenne où les professeurs sont vraiment disponibles pour leurs élèves et où l'ambiance générale est bonne. Par ailleurs même dans le cas où ça ne vous réussit pas ce n'est pas du temps perdu, vous pouvez réintégrer la fac sans perdre d'année donc je pense que ça vaut le coup d'essayer. Personnellement quand j'ai intégré la prépa je n'étais pas sûr que j'arriverais à me mettre assez au travail mais je ne me suis pas mis la pression, je me suis dis que j'allais faire au mieux et que si ça marchait tant mieux et que si non ce ne serait pas un drame. Je pense que ça peut aussi jouer sur la manière dont on vie le stress et la charge de travail au sein de la prépa ensuite. Donc mon conseil serait d'y aller même si on peut avoir des doutes ce qui est normal et de tout donner mais sans se mettre une pression inutile.

Audrey a intégré AUDENCIA en 2019

Après un BAC ES dans un lycée près de Toulouse, j'ai intégré la CPGE ECE du lycée Ozenne afin d'intégrer par la suite une école de commerce. Après deux années en classe préparatoire, j'ai donc fini par intégrer Audencia Business School dans laquelle je continue actuellement mon parcours. 

La classe prépa m'a permis de développer une rigueur dans mon travail et d'acquérir des méthodes de travail strictes. Mais au-delà des apports "scolaires", cela m'a également beaucoup apporté personnellement : j'ai appris à gérer mon stress, à m'auto-discipliner, à me remettre en question lorsqu'il le fallait et par conséquent m'a permis de grandir. 

Pendant la classe prépa, il y a peu de compétition au sein de la classe, la compétition se fait entre les CPGE. Bien que cela reste une formation intense, l'ambiance est bienveillante que ce soit de la part des autres élèves ou des professeurs. Il est vrai qu'il faut plus ou moins "mettre sa vie sociale entre parenthèses" mais vous vous ferez des amis chers en prépa. La vie sociale et les sorties ne disparaissent pas de manière radicale, elles deviennent juste moins spontanées et fréquentes. 

Pour un lycéen qui souhaiterait faire une CPGE, je lui conseillerais d'essayer, même s'il n'est pas sûr de lui. La prépa ne peut que vous être bénéfique sur le long terme, même si ça peut être difficile. Ne baissez jamais les bras et travaillez pour aller décrocher ce que vous aspirez à atteindre! 

Olga a intégré GEM en 2019

J’ai passé un baccalauréat ES au lycée Henri Matisse de Cugnaux avant de rentrer à Ozenne où j’ai étudié en classe préparatoire ECE pendant 2 ans. Je suis maintenant à GEM, que j’ai intégrée en L3 en Parcours Trilingue français-anglais-espagnol ; et cette année je suis en M1 en English Track (100% en anglais). Et j’aimerais partir en échange en Espagne l’année prochaine.

La classe préparatoire m’a tout d’abord appris à organiser mon travail, à prioriser mes tâches et à être régulière dans mon investissement en cours. Cela m’a aussi permis de gérer mon stress et, paradoxalement, de relativiser. Je trouve aussi que les cours en classe préparatoire nous poussent à mener une réflexion développée et minutieuse, à faire preuve d’ouverture d’esprit et de curiosité. Pour ma part j’adorais tous les cours et j’ai retiré de chacun d’entre eux des connaissances que j’aurai sans doute pour toujours. 

On pense souvent que l’ambiance de travail en prépa est gangrénée par la compétition ; selon moi c’est le cas dans certains établissements mais absolument pas à Ozenne. Au sein des classes on s’entend bien et on fait des activités ensemble, on s’entraide pour les cours et en dehors aussi, on se soutient dans les moments difficiles. Je retiens aussi la bienveillance des professeurs, car même si la pression se fait ressentir j’ai toujours eu le sentiment qu’ils voulaient que l’on ait la meilleure expérience possible de la prépa. On dit aussi souvent que l’ambiance de vie est plutôt morose ; ce qui est certain c’est qu’on ne peut pas se permettre de rentrer le soir et de s’installer devant la télé jusqu’au moment d’aller dormir, ou encore qu’on ne peut pas sortir tard le soir en pleine semaine et aller en cours le lendemain en espérant pouvoir suivre. Cela demande d’avoir une hygiène de vie saine, où le travail doit être un automatisme tous les soirs mais pas une priorité par rapport au fait de manger, de dormir, et de se permettre des pauses pour se ressourcer. Pour ma part j’ai toujours dormi 7-8h par nuit en prépa et je suis systématiquement rentrée voir ma famille le week-end, ce qui ne m’a pas empêchée d’être sérieuse.

Je conseille de se renseigner à propos des débouchés à la sortie d’école de commerce, puisque je pense que c’est important d’entrer en prépa avec au moins une idée de ce qui nous attend après le concours. Il faut être conscient de la charge de travail et du rythme de vie, mais il ne faut pas s’effrayer et ne pas se faire confiance, car ce qu’on retire de la prépa on le garde à vie. Les premiers mois sont un peu déstabilisants en comparaison avec le lycée mais on trouve vite son propre rythme et sa propre organisation. Pour l’anecdote, ma petite sœur de 18 ans m’a toujours entendue parler de ma prépa et cela ne l’a pas dégoûtée au contraire, puisqu’elle est maintenant en prépa ECS à Fermat.

Hugo a intégré GEM en 2019

Je m’appelle Hugo, après un Bac ES j’ai décidé de faire une classe préparatoire au lycée Ozenne puis à la suite des deux années de prépa et du concours BCE j’ai intégré Grenoble Ecole de Management.  

La Classe préparatoire m’a beaucoup apporté, que cela soit personnellement ou intellectuellement. Nous sommes en permanence stimulés et sollicités et c’est très satisfaisant car on fait de choses qu’on ne pensait pas du tout être capable de faire auparavant. Avant la prépa, je n’étais pas un gros bosseur et j’en avais vite marre de travailler, mais la prépa m’a appris l’organisation et surtout le dépassement de soi, et c’est une capacité très importante je pense pour plus tard. 

En arrivant en prépa, on m’avait mis un tas de clichés dans la tête : des professeurs autoritaires, des élèves individualistes, une concurrence… Mais il n’en ait rien du tout ! L’ensemble des professeurs sont certes exigeants, mais bienveillants et entièrement dévoués à leurs élèves. Il faut savoir que tout ce qu’ils feront ils le feront pour ton bien et surtout pour ta réussite. De plus, j’avais une promo exceptionnelle où la solidarité était toujours présente, chacun s’aidais et tout le monde s’entendais extrêmement bien. La prépa c’est un véritable travail d’équipe et prépare véritablement dans ce sens-là pour l’école de commerce et surtout dans le monde du travail. Enfin, j’ai eu la chance d’habiter à la résidence Larrey et j’étais ainsi avec certains de mes camarades de classe, ce qui était très important pour le moral.

Sans exagérer les deux années de classe préparatoire sont les deux meilleures années de ma vie, je sais que peu de personnes te diront cela, mais le lycée Ozenne y contribue beaucoup. Cela sera des années mémorables et tu te feras des véritables amis que tu garderas très longtemps je te le garantis ! 

La classe préparatoire est une formation très générale, donc il ne faut pas négliger certaines matières. Il faut avant tout de la motivation, si tu es motivé forcément tu y arriveras, ce n’est qu’une question de mental et rien d’autres je te l’assure ! Si tu n’es pas le meilleur au lycée ce n’est pas grave car la prépa c’est complétement différent et tout le monde commence au même niveau.